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OÙ MIEUX DÉMARRER DE NOUVELLES ÉGLISES

Copyright © 2009 par Galen Currah, Ed Aw et George Patterson
Ce document peut être librement copié, stocké, distribué et vendu.

Pendant la décennie courante, certains facteurs dits universels, ainsi que des traits communs et des pratiques de base des mouvements d’implantation d’église, sont devenus largement connus et sont enseignés dans la plupart des pays. En conséquence, vous les mentors d’implanteurs d’église, ainsi que les professeurs, vous vous trouvez de plus en plus appelés à conseiller, à former et à entrainer ceux qui veulent lancer, tout de suite, un mouvement d’implantation d’église, là où les églises conventionnelles coûtent trop ou se reproduisent trop lentement. Cependant, de tels ouvriers peuvent rapidement s’avérer déçus, lorsque vos méthodes ne semblent pas fonctionner pour eux, même fâchés avec vous pour les avoir trompés.

Presque toujours, les résultats décevants des efforts d’implantation d’église remontent aux premières étapes, savoir, avoir commencé avec un segment insensible de la population locale. La table ci-dessous identifie huit endroits qui peuvent s’avérer moins fructueux et en suggère huit meilleurs.

 

ENDROITS MOINS ET PLUS SENSIBLES OÙ DÉMARRER DES ÉGLISES

Endroits moins sensibles

De meilleurs endroits

Chez des chrétiens qui sont disposés à former une cellule.

Certains commenceront des cellules avec des croyants et cherchent et les multiplie. De telles se produisent rarement, parce que les croyants cherchent plutôt la camaraderie et n’ont habituellement ni envie ni occasion d’évangéliser.

Chez des non-Chrétiens qui ouvrent leur maison.

C’est ce que Jésus a ordonné aux 12 et aux 72 de faire. La plupart des non-croyants ont beaucoup d’amis et parents qu’ils inviteront chez eux pour apprendre de Jésus.

Dans les classes moyenne et aristocratique

Ces gens ressentent peu de besoin de Dieu. Beaucoup qui ont des moyens matériels et du statut social, lorsqu’ils comptent le coût de suivre Jésus, choisissent de ne pas le faire.

Dans les pauvres ou les travailleurs

Les pauvres sont souvent bien disposés à laisser Dieu les aider, et seront heureux si Jésus répond à leurs prières. Ils ont également moins à perdre en se déclarant disciples de Jésus.

Parmi  les satisfaits et confortables

Riche ou pauvre, bien des gens ne ressentent aucun besoin de plus que ce dont ils jouissent actuellement. Certains perdront votre temps en discutant la religion, la spiritualité et la philosophie, situant Jésus convenablement dans leur propre croyance.

Parmi les investigateurs et les chercheurs

Il y a toujours des gens que Dieu a disposés à recevoir ses bonnes nouvelles. Demandez à Dieu vous de réunir avec certains d’entre ceux-là. Répondez à leurs questions et enseignez-leur les bonnes nouvelles.

Sur les champs mieux évangélisés

Là où les bonnes nouvelles sont largement connues, il y a plus de gens spirituellement aveuglés, qui tiennent à des philosophies et ont des sentiments antichrétiens. Aussi les chrétiens inconvertis ont-ils donné aux bonnes nouvelles une mauvaise réputation.

Sur les champs négligés

La puissance de Dieu se voit souvent plus forte là où le besoin est plus grand. Certainement, Dieu désire que toutes les populations non-atteintes entendent ses bonnes nouvelles. Dans les régions moins évangélisées, on rencontre et plus d’hostilité et plus de réceptivité.

En zones confortables

Là où il y a peu de besoins, il y a souvent peu d’intérêt à trouver Dieu. En outre, trop d’ouvriers chrétiens résident dans les villes les plus confortables où ils se trouvent redondants.

En zones de désastre

Là où les croyants satisfont les besoins matériels et pratiques des populations en danger, sans montrer de favoritisme, bien des victimes du désastre répondent et à la compassion de Dieu et à ses messagers.

Engagé par des individus résistants

Une évangélisation qui cherche à persuader des individus à devenir des croyants, n’en gagne habituellement pas beaucoup, et aucune église n’en provient.

Invité par des ménages réceptifs

La multiplication des église se produit le plus souvent parmi les ménages entiers. Donc il faut chercher à entrer en contact avec des chefs réceptifs de familles.

Dans l’occident et chez les modernes

Les nations occidentales, après deux cents ans de propagande incessante provenant du naturalisme, de l’évolutionnisme, du scientisme et du rationalisme, sont devenues en grande partie obscurcies aux réalités éternelles.

Parmi les non-occidentaux et chez les postmodernes

Les bonnes nouvelles parlent au sujet des choses spirituelles : un Dieu qui se révèle, un médiateur ressuscité, un pouvoir vainquant le mal, une communauté affectueuse fonctionnant par les dons de l’Esprit. Ces réalités semblent plus croyables dans une population qui a déjà des croyances et des pratiques de caractère spirituel.

Des individus socialement marginaux

Presque chaque nouvel effort évangélique ou nouvelle église attirera des individus dont le caractère ou la personnalité repoussent les autres. Mieux ne pas établir une nouvelle œuvre sur de telles gens.

Des personnes socialement reliées

Normalement, les bonnes nouvelles coulent facilement dans les réseaux sociaux, parmi amis, parents et collègues. Il est normalement parmi des socialement reliés que les églises démarrent et se reproduisent.

Parmi les culturellement éloignés

On pourrait mettre de longues années à apprendre la langue, les gestes et l’étiquette sociale qui sont indispensables pour communiquer les bonnes nouvelles clairement et pour former des implanteurs d’église. Continuez à apprendre tout en soulevant des gens du pays qui effectueront la majeure partie de l’œuvre, aussi rapidement que vous pourrez.

Parmi les culturellement près

L’évangélisation, le développement d’église et l’expression des dons de l’Esprit demeurent fortement dépendants du système local de communication et des traits culturels complexes qui pourraient vous manquer. Vous pourrez mieux communiquer avec des gens de votre propre culture ou d’une culture semblable.

 

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