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Femmes ouvrières dans l’église

Galen Currah

Peut être librement copié, traduit, posté, et distribué.

 

Voici un message particulièrement pour dames. (Mesdames, vos maris pourraient bien vouloir le lire, eux aussi.) Nous qui entraînons des ouvriers d’église doivent faciliter la formation des femmes, de manières à honorer l’Écriture, respecter la culture, autoriser les femmes, avancer l’évangile, et faire aux nouvelles églises, se reproduire continuellement. Le Nouveau Testament fournit des exemples et un enseignement significatifs au sujet des ouvrières d’église. De même, l’histoire de l’église, et la reproduction contemporaine d’église, de par le monde, affirment quelques faits puissants sur les ouvrières.

 

En voici des exemples bibliques et courants :

 

De par le monde, la majorité des ouvriers d’église sont des femmes, souvent pauvres, même illettrées. Si on permettait seulement à des mâles de planter des églises et de former des dirigeants, alors la plupart de ce travail ne serait jamais fait, et la majeure partie des mouvements d’implantation d’églises, actuellement en cours de par le monde, s’arrêteraient.

 

Le Nouveau Testament enseigne que l’Esprit Saint distribue ses dons de ministère à tous les croyants, selon sa volonté. Le résultat est que toute un chacun a un don à partager avec d’autres. Ainsi, toutes les femmes croyantes ont un ou plusieurs dons de l’Esprit pour le bien commun, leur permettant de participer activement lors des réunions d’église, d’entamer de nouvelles réunions d’église, de former des apprentis dirigeants, et beaucoup plus. Parmi les cinq genres de personnes douées que le Christ donne à toute église ou faisceau d’églises, selon Éphésiens 4:11, onze, certains sont des femmes.

 

·        Il y a des femmes apôtres. Ici, nous ne discutons pas des Douze mais des apôtres ordinaires, qui implantent des églises. Junia, et son mari Andronicus, étaient des apôtres bien connus (Rom 16:7), de même que Priscille et son mari Aquila (Rom. 16:3; 1 Cor. 16:19; etc.).

 

·        Il y a des femmes prophètes. Anna, une prophétesse, a béni le bébé Jésus (Lk 2:36-38). Quatre filles de l’évangéliste Philip ont prophétisé (Ac 21:9). Paul a écrit que les femmes, comme tous les autres, pourraient prophétiser dans l’église (1 Cor. 11:24, 31), les épouses en soumission à leurs maris.

 

·        Il y a des femmes évangélistes. Les premiers évangélistes étaient des femmes (Mt 28:7), et des femmes ont figuré parmi ceux qui ont reçu l’Esprit Saint, le Jour du Pentecôte. Euodie et Syntyche ont travaillé avec Paul, dans l’évangile, à Philippes (Phil. 4:2-3).

 

·        Il y a des femmes bergers. Lydia (Actes 16:14-15, 40),  Nympha (Col. 4:15), Julia, et la sœur de Nereus, ont assuré la conduite des églises qui se réunissaient chez elles (Rom. 16:15).

 

·        Il y a des femmes enseignantes. C’est normalement des femmes plus âgées qui enseignent de plus jeunes femmes (Tit 2:3-5). Priscille, avec son mari, Aquila, a entraîné Apollosse, un enseignant compétent, chez elle (Actes 18:24-26).

 

N’importe quelle pratique légitime d’église peut être portée à un excès malsain. Quelques pandits décrient une tendance féministe dans les églises occidentales, qui soulignent les bonnes relations et les sentiments chauds, au lieu d’appeler un monde infidèle au repentir et à la foi. Dans quelques grandes églises, lorsque les femmes ont pris la conduite, ceux qui se plaignent le plus fort au sujet de leur conduite, sont d’autres femmes, y compris certaines qui avaient, depuis longtemps, abandonné la couverture de tête. Malheureusement, beaucoup d’hommes capables lâchent simplement, ne cherchant plus des positions de la conduite d’église.

 

Dans les régions qui sont hostiles envers les chrétiens, il est souvent plus sûr, que les femmes conduisent de nouvelles églises, parce que les autorités, habituellement, ne recherchent pas les femmes pour les arrêter.

 

L’Apôtre Paul a écrit ces textes ennuyants :

 

Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. 1 Timotée 2:11-12

 

Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leur mari à la maison; car il est malséant à une femme, de parler dans l'Eglise. 1 Cor. 14:34-35

 

L’exégèse de ces versets dans leur contexte prouve que Paul ne voulait pas que les épouses usurpent l’autorité de leur mari.

 

Voici quelques directives pour ceux qui entraînent des femmes :

 

·        Ce sont les femmes qui ont plus d’expérience, qui devraient entraîner la plupart des apprenties ouvrières d’église.

 

·        Si vous êtes un homme, alors vous devriez autoriser votre épouse et des femmes collègues, à entraîner et à superviser d’autres femmes.

 

·        Les entraîneurs devraient chercher à comprendre comment chaque femme est douée par l’Esprit Saint, et appelée par le Christ pour servir dans le Corps, en tant qu’apôtres, prophètes, évangélistes, bergères ou enseignantes.

 

·        Là où les ouvrières gagnent des familles à la foi en Jésus, elles devraient chercher à mettre des hommes à même de servir en bergers et en implanteurs d’église.

 

·        Les femmes apôtres devraient être autorisées et formés de façon à organiser de nouvelles cellules et congrégations, et à nommer et à entraîner de nouveaux dirigeants.

 

·        Les femmes prophètes devraient être formées de façon à prophétiser, en restants en soumission publique à leurs maris.

 

·        Les femmes évangélistes devraient être instruites en comment laisser l’évangile couler dans les réseaux des familles, des ménages, et des communautés. Elles ont besoin et des méthodes et des matériels que les femmes peuvent se permettre.

 

·        Les femmes bergères devraient être supervisées de façon à pouvoir conduire des cellules et des congrégations, dans l’obéissance aux commandements de Jésus et du Nouveau Testament.

 

·        Les femmes enseignantes doivent avoir des Bibles et recevoir de l’alphabétisation, ou bien des leçons et histoires bibliques qu’elles peuvent facilement transmettre à d’autres.

 

·        Les entraîneurs devraient aider les femmes à mettre en pratique leurs dons de l’Esprit, selon le mandat biblique, et à se défendre contre les misogynes qui essayent de leur faire se taire.

 

Annexe pour nos lecteurs plus savants
Commentaire exégétique sur le conseil de Paul sur l’autorité des femmes.

1 Timothy 2:11 & 12. Le contexte plus large des versets 8 à 15 traite des maris et des épouses. En fait, les mots pour « femmes » et « hommes » dans la langue originale sont souvent traduits « mari » et « épouse ». En fait, ces versets aident les épouses à savoir montrer le respect pour leurs maris lors d’une réunion d’église, en accord avec l’ordre divin de la soumission volontaire : Dieu est Chef du Christ, le Christ le Chef d’un mari, un mari le chef de son épouse (1 Co 11:3). Ainsi, ces versets ne devraient pas être appliqués aux ouvrières d’église en général, mais seulement aux épouses par rapport à leurs maris. Quelques commentateurs notent que ce conseil adressé à Timothée était approprié, parce que quelques croyants d’Éphèse s’accrochaient aux pratiques païennes du culte de la déesse Diana dont l’image avait été moulée d’une météorite et dont les prêtresses ont donné toute l’instruction religieuse.

1 Corinthiens 14:34 et 35. Selon le contexte plus large de ces versets, il reste clair que tous les croyants ont des dons de l’Esprit à partager avec tous les autres (14:24-26, 31). De même, chacun devrait rester silencieux tandis qu’une autre personne parle (14:30). Il n’y a aucune raison de ne pas appliquer ces versets à tous les croyants, y compris les femmes. Comme dans le texte de 1 Timothée, ici également, il s’agit du cas spécial des « épouses » qui viennent à la réunion d’église en compagnie de leurs « maris » ; les épouses doivent rester silencieuses lors de la réunion d’église et poser des questions à leurs maris une fois rentrés chez eux.

Ainsi, ni l’un ni l’autre de ces textes ne s’oppose aux ouvrières d’église ni à leurs rôles de ministère. Ces textes ne donnent ni aux hommes ni aux femmes d’autorité spéciale sur les autres, excepté lorsque les maris et leurs épouses viennent ensemble aux réunions d’église. Les hommes ne doivent nullement affirmer leur « autorité » sur les épouses d’autres hommes, ni les femmes sont-elles obligées de se soumettre aux hommes outre qu’à leurs maris. Ce conseil de Paul a aidé maintes congrégations établies qui ont une abondance d’hommes dirigeants, et n’interdit pas que des femmes établissent des églises, ni qu’elles entrainent des apprentis bergers. Lorsqu’une femme gagne des hommes et leur famille à Jésus, un chef sage d’église aidera cette femme à mettre à même des hommes apprentis bergers.

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