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RELATIONS ENTRE MISSIONNAIRES ET ÉGLISES
DANS DES TEMPS CHANGEANTS

Copyright © 2009 par Galen Currah et George Patterson

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Le rôle des missionnaires occidentaux dans l’implantation d’église et le discipulat change en raison de pénurie de volontaires, de restrictions légales, de finances réduite et de mission à court terme. Tandis que quelques missionnaires deviennent plus fructueux, d’autres montrent des symptômes d’abattement à l’égard des églises expéditrices qui perdent leur vision de missionnaire. Bien qu’il reste un grand travail de missionnaire à faire, il pourra se faire d’autres manières que celles du passé. Voici quelques conseils recommandés pour les mentors qui aident des églises, des missionnaires et des candidats qui pensent, prient et projettent.

Faire de la mission une priorité. Combattre un affaiblissement d’ardeur pour la mission dans l’ouest en affermissant fortement les buts de Dieu. De par toute l’Écriture, le Créateur a invité des peuples, des familles et des individus à se repentir et à recevoir la vie nouvelle. Ainsi, le travail de missionnaire fait partie de la mission de Dieu. Cette mission s’avère aussi pressante maintenant que jamais, en raison des besoins sociaux, des tendances culturelles et du fait que la théologie rationaliste ait détourné bien des églises d’une participation sérieuse dans la mission.

Combattre l’apathie devant les coûts croissants.

Affirmer la puissance que Dieu a promise pour sa mission. Dieu donne son Esprit, ouvre des occasions et fournit des moyens matériels à ceux qui déterminent à étendre son royaume parmi les peuples négligés. C’est très crucial maintenant, parce que dans l’occident les budgets de missionnaire se diminuent et les églises perçoivent les missionnaires comme inutilement chèrs. Les coûts de maintenir des programmes d’église, les salaires de cadres et les projets de construction expansibles ont réduit les fonds disponibles pour soutenir des missionnaires. En outre, quelques sociétés de missionnaire exigent que les candidats trouvent des quantités énormes de soutient, même si ces candidats n’ont jamais démontré leur capacité d’effectuer le travail de mission.

Trouver son soutient de manière créative. Les options incluent les professionnels à double métier, des gens d’affaires en mission, les volontaires auto-soutenus, les retraités et les émigrés. Une tendance courante est de mobiliser davantage de « faiseurs de tentes ». Les ouvriers ayant un métier que permettent les autorités peuvent résider dans des pays autrement fermés aux missionnaires. C’est plus crucial maintenant que jamais, parce que pour quelques ouvriers, l’argent est devenu plus important que des méthodes éprouvées. Les missionnaires occidentaux préfèrent souvent soutenir des projets qui coûtent cher et ont des buts nobles, plutôt que de faire multiplier les églises, ce qui exige faire du travail moins agréable.

Que les églises envoient leurs missionnaires. Selon le Nouveau Testament, c’étaient les églises qui ont envoyé des missionnaires. En siècles postérieurs, des sociétés de missionnaire se sont lancées pour aider les églises. Les bonnes agences ne remplacent pas les églises en tant qu’expéditeurs ; plutôt elles les aident dans la logistique et dans les questions du transculturel.

Affermir la « mission » de Dieu avant les missions. Tant que votre église cherche à participer à la mission de Dieu aux nations, elle se développera en force, maturité et nombres, avec ou sans collaboration d’une société de missionnaire. Trop de sociétés de missionnaire focalisent sur des champs atteints et ont une mentalité institutionnelle. Celles-ci envoient des ouvriers aux pays et aux peuples où ils ne sont guère nécessaires, et elles soutiennent des écoles dont les diplômés font très peu d’évangélisation, de plantation d’église et de mission.

Confirmer un modèle biblique de mission. Envoyer en petites équipes provisoires des ouvriers plutôt éprouvés.

Envoyer seulement des missionnaires qui ont fait preuve de leurs capacités, et leur permettre de reformer leurs équipes aussi souvent que leur travail l’exige. Franchement, quelques missionnaires n’ont pas gagné de croyants ni démarré d’églises ; pourtant ils semblent prendre plaisir à vivre en outre-mer aux dépenses des églises expéditrices, où ils forment souvent une caste d’élite, vivant plusieurs niveaux sociaux au-dessus des segments réceptifs de la société. Ceci s’oppose au modèle apostolique et produit rarement de fruit durable.

Envoyer en missionnaire ceux qui peuvent voyager suivre le progrès de l’évangile dans des régions réceptives. Certains ouvriers occidentaux deviennent immobiles afin de rendre la vie confortable pour leurs familles.

Tenir en priorité le discipulat. Jésus a dit que la mission consiste en faire des disciples qui obéissent affectueusement à ses commandements. Chaque effort de mission doit être évalué par ses résultats en discipulat.

Multiplier les ouvriers et les églises. Le travail efficace de missionnaire aide des croyants, des églises et leurs chefs à se reproduire, en les formant pour utiliser des méthodes que d’autres peuvent imiter de leur tour.

Faites ces recommandations aux candidats de missionnaire :

Confirmer son don apostolique. Ne cherchez pas à être envoyé en missionnaire avant que vous n’ayez fait des disciples chez vous, les ayez rassemblés en églises ou en cellules, et ayez formé des responsables parmi elles.

Raffiner ses habiletés. Apprenez sur le tas dans votre église et ville, de sorte que vous ayez eu les expériences exigées lorsque vous irez ailleurs chez un autre peuple et à une culture différente.

Affirmer son rôle. Que vos don et appel soient évidents à ceux qui devront vous envoyer en posant leurs mains sur vous, vous soutenir, intercéder pour vous et vous accueillir après.

Faire des plans et les tenir à jour. Projetez à accomplir la tâche dans peu d’années. Passez en revue ses plans au moins annuellement et modifiez-les pour faire face à de nouvelles opportunités. Rendez régulièrement compte des progrès à ceux qui vous ont envoyé.

Faites ces recommandations aux églises expéditrices :

Chercher des preuves de l’appel de Dieu. Fournir aux ouvriers potentiels de mission des occasions d’effectuer un travail local de mission sous votre surveillance, formation et approbation ouverte, et observez-en les résultats.

Entraîner par tutelle sur le tas. La plupart des ouvriers apostoliques doués seront heureux d’une tutelle qui les autorise, les forme, les affirme et rend leur travail fructueux.

Convenir sur des buts, des objectifs et des méthodes. Attendez-vous à des rapports et fournissez des conseils. Si vous envoyez par le biais d’une agence de mission, alors faite lui donner son accord sur le travail que vos missionnaires devront effectuer.

Évaluer les résultats et faire de nouveaux plans. Jésus a commandé que ses disciples fassent des disciples. Chaque activité et ligne budgétaire devraient être évaluée en fonction de sa contribution aux discipulat de nouveaux croyants.

Faire ces recommandations aux églises accueillantes :

Demander des missionnaires doués et habiles. L’accueil d’ouvriers venus d’autres pays peut aider votre ministère à gagner et à et enseigner de nouveaux disciples. Si les missionnaires que vous avez ne peuvent faire ainsi, alors demandez d’autres qui le pourront.

Charger les missionnaires d’autoriser vos ouvriers. Les missionnaires les plus valables sont ceux qui ont une passion pieuse, des dons, des habiletés et un plan pour former des ouvriers locaux de manière que ceux-ci remportent un grand succès.

Prendre garde du piège de l’argent. Vous et vos églises n’avez jamais assez d’argent, et vous pourriez être tenté par quelques étrangers à adopter des programmes coûteux qui ne réussissent pas très bien.

Informez les missionnaires lorsque leur travail s’est accompli. Trouvez une façon aimable de le faire savoir aux missionnaires lorsqu’il est temps pour eux de rentrer, avant qu’ils ne deviennent plus un obstacle qu’une aide.

 

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