Chapitre 1

Aux églises où Dieu fait une différence

Chicago: Une église urbaine à l’ère postmoderne
Église communautaire de la nouvelle vie
Mark Jobe, Pasteur en chef
Contexte de l’église

Du côté sud de Chicago, le noyau industriel de la ville, se trouve une église qui fait une différence pour le royaume de Dieu. Au milieu d’un secteur connu aussi connu pour le crime que pour la production industrielle, on trouve un assortiment de trafiquants de drogue, de bandes criminelles, et de gens qui font naufrage de leur vie. Bien que l’on puisse voir facilement les gratte-ciel du centre de ville, la scène actuelle est beaucoup moins pittoresque.

Il y a une génération, la région a été peuplée par des polonais et des lithuaniens qui sont venues pour y trouver du travail dans les industries locales prospères. Tandis que plusieurs des noms de lieu reflètent cet héritage, le peuple y présent aujourd’hui ont d’autre traits. Les vitres de magasin ont des écriteaux en Espagnol aussi bien qu’en anglais. L’anglais est toujours la langue du commerce et de l’éducation, mais l’espagnol se parle communément parmi plusieurs autres langues. Les rangées de maisons en brique reflètent une ère industrielle passée. En conduisant une voiture devant des usines, entrepôts, terrains de stockage, centres de camionnage, et cafés de préparation rapide. Le quartier n’est pas riche; j’ai fait constat d’une économie peu affluente, non déshéritée; c’est juste une ville.

Dur. Raboteux. Survivants rue-futés. Telles sont quelques pensées qui me sont venues à l’esprit la première fois que je me suis rendu aux bureaux d’église pour rencontrer le personnel pastoral. Quand j’ai garé ma voiture dans la rue encadrant l’église, je ai trouvé que j’avais verrouillé la porte à un certain point en traversant le secteur. Une réaction intéressante. J’ai mis en place tous les dispositifs de sécurité et me suis dirigé vers le bureau d’église.

Le bâtiment d’église de quelques 85 ans reflète l’aspect du secteur. Puisqu’un système de sécurité est en place, j’ai du sonner pour qu’on me laisse y entrer. C’était une bonne sensation que d’être dans la sûreté relative d’un bureau d’église. Une jeune femme lisait sa Bible dans un coin de la salle où on m’a envoyé pour attentre. Ces bureaux ne ressemblent pas à ceux des grandes maisons situées dans les tours du centre de ville. Ceux-ci ressemblent plus aux soutes d’un champ de bataille. Chacun impliqué à Vie nouvelle a un sentiment de la bataille spirituelle. On fonctionne par la puissance de l’Esprit de Dieu, car ils savent qu’ils se trouvent dans une zone de guerre spirituelle. Jetons-y un coup d’œil.

Brève histoire de l’Église communautaire de la nouvelle vie

L’église a été fondée comme un ministère aux enfants hispaniques dans les années 40. Ce ministère, la Mission béréenne, était dirigé par des Anglos de classe moyenne qui sont venus de l’extérieur du secteur immédiat pour y servir. Le travail s’est si bien développé qu’en 1970 il s’est organisé en église appelé alors l’Église baptiste béréenne mémorielle. L’église s’est affiliée avec l’Association baptiste conservateur et a fait construire le bâtiment où se trouvent les bureaux actuels.

L’Église baptiste béréenne mémorielle a subit une période difficile aux années 80. Avant que le Pasteur Mark Jobe soit arrivé, il n’y restait qu’environ 20 membres adultes. L’église avait toujours un programme conçu pour la bourgeoisie blanche des décennies précédentes. On s’est réuni dans un sanctuaire où on a chanté à partir d’un recueil de cantiques à l’accompagnement d’un orgue. Cependant, aujourd’hui le voisinage reflète une ère différente et une culture différente.

Peu de gens de cette génération postmoderne sont riches. Ils brouillent pour obtenir les emploies les plus bas d’usine que leurs parents étaient venus chercher. Le secteur semble être difficile à atteindre avec l’évangile. Bien des jeunes espèrent un bon avenir. Tel était le contexte dans lequel le Pasteur Mark Jobe est entré lorsqu’il est arrivé en décembre 1985 pour travailler avec cette église traditionnelle tombée sur une période difficile.

L’Église communautaire de la nouvelle vie aujourd’hui

Je ne savais rien de ce fond quand j’attendais assis dans la salle d’attente avant de rencontrer le personnel pastoral. Vie nouvelle devenait notoire comme une église des groupes de maison qui atteignait son secteur et au delà du côté sud de Chicago. J’étais désireux d’en apprendre davantage.

Quand j’ai rencontré pour la première fois le personnel d’église, j’ai été impressionné de combien il était jeune. Tous les cadres semblaient être dans leur 20s et 30s. Pendant un moment je me suis senti avoir deux décennies plus d’âge que la plupart d’entre eux. Certains étaient plus jeunes que mes enfants. Cependant, en les écoutant et en cherchant à comprendre, j’ai été impressionné du leur niveau d’engagement, de compréhension, et de sagesse. Leur jeunesse n’était que chronologique. Lors du culte de célébration du dimanche matin, bien que j’aie remarqué quelques cheveux gris, j’avais toujours l’impression que c’est une église de jeunes. Selon mes questionnaires, l’âge moyen de l’église est dans les 30 ans.

Tandis que je prenais le temps de leur raconter l’histoire de notre pèlerinage personnel, j’ai également décrit le projet sur lequel je m’embarquais. Ils m’ont semblé très disposer à y coopérer, si cela ferait une différence pour le Royaume en facilitant une meilleur compréhension des églises basées sur les groupes de maison. Ainsi ont-ils ouvert leur cœur et vie à Karen et moi. À la fin de cette rencontre, ils ont posé leurs mains sur moi et m’ont recommandé, moi et le projet, au Seigneur. Je suis parti ayant le sentiment d’avoir été en présence de quelques personnes plutôt spéciales.

Vers la fin de 1995, une assistance moyenne de 730 personnes fréquentait le culte de célébration du dimanche à cette église. Environ 45 groupes à la maison fonctionnaient, et plusieurs autres se préparaient à se démarrer par la nouvelle année. L’église avait fixé, en priant Dieu, un objectif de 150 baptêmes en 1995 et a baptisé non moins de 154 personnes. On a fixé un but de doubler le nombre de baptêmes et de groupes de maison en 1996. Par le printemps de 1996, le nombre de groupes de maison était devenu plus de 50 et l’assistance de célébration avait atteint un millier.

Pendant un certain temps, le petit bâtiment d’église de 85 ans ne pouvait accommoder les réunions de cette église croissante. Alors, elle a loué la salle d’assemblée d’un lycée pour y tenir les réunions du dimanche, mais tant que leur nombre s’augmente, la salle aussi s’avère trop petite. Les chefs d’église se débat si on devrait chercher un type de bâtiment permanent ou rechercher d’autres solutions tant que l’église se développe.

Les pasteurs

Le Pasteur en chef Mark Jobe, fils de parents missionnaires, a grandi en Amérique latine et en Espagne. Il a toujours eu un fardeau pour l’Europe, particulièrement l’Espagne, et a compté y servir en missionnaire. Après qu’il est sorti d’école biblique en 1985, Le Pasteur Mark s’est engagé à aider cette église frêle de Chicago pour trois ans. En 1995, il a célébré sa dixième année à Vie nouvelle.

À part le Pasteur Mark, l’église soutient deux autres pasteurs à plein temps: Dave Garratt et Mike Berry. Asa App, un fils de missionnaires d’Amérique latine, y est à temps partiel. Chacun de ces trois hommes est responsable d’une agrégation de groupes de maison qu’ils appellent une zone.

Le Pasteur Mark est un visionnaire, motivateur, et évangéliste doué dont les autres pasteurs complètent les compétences. Asa est douée en musique et culte et a un fardeau pour les jeunes. C’est lui qui surveille la zone de la jeunesse.

Dave est un enseignant doué qui travaille dans les détails de l’administration. Mike a les dons de l’enseignement et de l’encourageant dont il s’en sert dans la surveillance de sa zone à lui. Aucun de ces hommes n’est concentré sur son cadeau particulier, ils focalisent plutôt sur leur tâche en employant leurs dons de l’Esprit pour compléter le ministère global de L’Église communautaire de la nouvelle vie, afin de plaire au Seigneur.

Mumbai (Bombay): Une église urbaine dans le monde indou
Communauté de la nouvelle vie
S. Joseph, Pasteur en chef
Contexte de l’église

On avait enlevé tous les meubles, mis des nattes par terre, et affiché des posters aux murs, la plupart en anglais, quelques-uns en hindi. Lorsque nous sommes entrés dans cette maison modeste, quelqu’un a placé deux chaises à dossier près d’un mur, en nous faisant signe de nous y asseoir. Nous avons indiqué que nous serions heureux de nous mettre par terre où 27 hommes et 15 femmes nous ont bientôt joints sur les nattes pour une réunion de secteur de deux heures et demie pour chefs des groupes de maison.

Bombay, récemment renommé Mumbai, est la plus grande des villes dans lesquelles nous avons mené notre recherche. J’emploierai le nom Bombay en raison de sa reconnaissance mondiale. L’immense taille de la ville défie la description. Vie nouvelle a divisé la ville en 15 secteurs d’unités de population d’un million (UPM). Dans les limites de ville habitent environ 400 groupes ethniques différents parlant la plupart des langues du pays. À part les presque 15 millions qui habitent dans la ville, encore six millions font journellement la navette pour y travailler.

Fortement industrialisé et le foyer du marché boursier d’Inde, Bombay est le moteur économique qui propulse l’économie indienne. En même temps il loge le plus grand taudis d’Asie, abritant plus d’un million de gens. S’y trouve en plus la plus grande industrie du film du monde, localement appelée Bollywood. Bombay a tout, d’un côté le marché boursier d’Inde et Bollywood, de l’autre côté de multiples taudis et colonies de lépreux.

Nous avons éprouvé le trafic de Bombay du siège d’un pousse-pousse motorisé. Les rues actives se remplissent d’une grande variété de trafic: de plus petits véhicules tels que les automobiles, fourgonnettes, motos, petits camions, camions énormes, autobus, pousse-pousse motorisés omniprésents, et piétons. Les pousse-pousse, trop nombreux pour compter, maintiennent les routes obstruées mais sont également un moyen efficace et accessible de voyager. Quelqu’un est toujours venu pour nous escorter à chaque rendez-vous, que ce soit une réunion de groupe de maison, une session de formation des animateurs, un culte de célébration, ou une entrevue.

Puisque Bombay est si fortement industrialisé, il a une pollution proportionnelle. Les coûts de propriété continuent à monter. À son origine, Bombay s’était composé de sept îles chacun ayant un village. Au fils du temps, les espaces entre eux se sont emplis de monde pendant que la ville est devenue l’un des grands ports du monde. Au milieu de toute cette variété de peuples, endroits, styles de vie, et groupes sociaux, la Communauté de la nouvelle vie est au travail ayant pour but d’atteindre cette grande ville avec l’évangile.

Une description contextuelle ne serait pas complète sans un mot sur la vie spirituelle de la ville. Selon India, a Travel Survival Kit:

L’Inde est un des quelques pays du monde d’aujourd’hui où les structures sociales et religieuses qui définissent son identité demeurent intactes depuis au moins 4000 ans en dépit des invasions, famines, persécutions religieuses, bouleversements politiques maints autres cataclysmes.1

J’ai vu des tombeaux de tous les côtés, aux coins de rue, dans les voisinages riches et pauvres, le long des rues et des sentiers. Tandis que la plupart de ces tombeaux sont indous, certains sont catholiques. Les bâtiments publics, tels que restaurants et magasins, étalent également des dieux ou des tombeaux avec brûlures d’encens. Bien des maisons des non-Chrétiens ont une étagère de dieu sur laquelle reposent les déités de la famille. On a, à tout moment, la sensation d’avoir en vue un ou plusieurs tombeaux.

Selon l’auteur de India, a Travel Survival Kit: «Il n’y a peut-être aucun autre pays où la religion est si inextricablement entrelacée avec tous les aspects de la vie».2

Brève histoire de l’église

La Communauté de la nouvelle vie est née en 1968 à Bombay. L’église avait visé devenir une megaéglise pour la ville, mais jusqu’en juillet 1980, elle avait toujours moins de cent membres. Alors le Seigneur lui a donné une vision différente. Le Pasteur S. Joseph et quelques jeunes ont mis du temps à  prier et à jeuner, cherchant le Seigneur. Le seigneur lui a parlé en tant qu’église: «Cesse d’entourer la montagne et allez de l’avant». Aller de l’avant a censé mettre de côté sa vision d’une megaéglise pour se mettre à implanter des groupes de maison dans différents secteurs. Plus tard leur première vision s’est réalisée jusqu’à inclure 10 pourcent de la population de la ville.

Ils ont commencé de prospecter systématique les taudis de la ville, les pavillons, les villas et les tours, de sorte que toute maisonnée ait une occasion d’entendre l’évangile. On leur avait octroyé de la littérature d’une valeur de millions de roupies qu’ils ont employée dans cet effort de porte-à-porte massif. Tant que les gens sont venus au Christ et ont été incorporés dans des groups de maison d’église, l’église s’est développée rapidement. Bien que la croissance soit rapide, les gens pouvaient établir des rapports de famille dans l’atmosphère affectueuse des groupes de maison.

En les années 90, une croissance explosive s’est annoncée à la Communauté de la nouvelle vie de Bombay ainsi que dans l’ensemble de l’Inde. En mai 1992, un effort spécial d’évangélisation dites «Aime Bombay 92» a accueilli à Bombay quelques 1.200 ouvriers venus d’autres régions d’Inde pour collaborer avec les chrétiens locaux. Ils ont visé 15 secteurs de la ville et ont conduit une campagne d’évangélisation directe durant ce mois entier. Les résultats, selon leurs propres publications, ont compté 5.500 conversions et encore 6.500 personnes intéressées. Ils avaient prié pour 10.000 conversions. Suivant la campagne on a entamé un effort stratégique de suivi laquelle a ajouté journellement des âmes à l’église. L’effort «Aime Bombay 92» a uni les chrétiens de la Communauté de la nouvelle vie d’une manière toute spéciale pour se concentrer sur un but à court terme dans le cadre d’une mission à long terme. Les gens ont sacrifié de leur temps, plusieurs ayant pris des jours de vacances pour évangéliser à Bombay. D’autres ont donné de leurs ressources matérielles, et grand nombre ont fait tous les deux.

En décembre 1993 la Communauté de la nouvelle vie a démarré ce qu’ils appellent églises de maison. Les églises de maison de Bombay sont des groupes qui se réunissent au cours de la semaine. Ils prennent la sainte-cène et reçoivent une offrande. Ce sont des églises dans le sens où ils s’occupent du troupeau. Cependant, leurs membres continuent de fréquenter un plus grand centre de célébration.

Communauté de la nouvelle vie aujourd’hui

Notre vol a atterré à Bombay au milieu de la nuit. Émergeant des diverses formalités nécessaires pour l’entrée dans le pays, nous avons été salués par trois hommes tenant un signe: «Bienvenue au frère Mikel Neumann». J’ai senti de la joie et un certain soulagement. Ça a été un bon début.

Quatre niveaux des réunions sont indiqués dans le document de la vision de Vie nouvelle.

1)    Centres de célébration et cultes du dimanche

2)    Églises de maison

3)    Centres d’évangélisation

4)    Groupes de prière dont certains fonctionnent quotidiennement

Une église de maison inclut une moyenne de 10 personnes engagées laquelle pratique la sainte-cène et reçoit des offrandes. Tous les groupes se donnent au culte, à l’enseignement des écritures, et à la manifestation des dons de l’Esprit. En fait, les lignes séparant une église de maison d’avec un groupe de maison (un type d’église de maison en voie de développement), et d’avec un centre d’évangélisation ne sont pas toujours évidentes. Pour les buts de cette étude, j’emploierai le terme groupe de maison pour me référer à tous les trois types de réunions. Tous les trois fonctionnent ensemble de manière à causer une croissance étonnante à la Communauté de la nouvelle vie.

Environ 1.200 églises de maisons et de groupes de maison sont amalgamés en approximativement 250 centres de culte ou de célébration. Les groupes de maison se réunissent au cours de la semaine, et les centres de célébration se réunissent le dimanche. On a divisé la ville en 25 zones, chacune ayant un pasteur. Le pasteur de zone n’est pas habituellement un ministre à temps plein, car il a son métier à part pour se soutenir. Ce pasteur est berger des chefs des centres de célébration dans son secteur.

Les offrandes reçues au niveau des groupes de maison, aussi bien que celles reçues aux centres de célébration, sont rassemblées et mises dans un certain nombre de comptes bancaires d’église de la ville. Les responsables pratiquent des procédures diligentes de comptabilité. C’est nécessaire en raison des parties existantes qui désirent constater que l’église a fait une erreur négligente ou commis même une infraction mineure qui pourrait justifier une cessation juridiques des activités de l’église.

L’église a peu de gens inscrits sur son livre de paie, par rapport à sa taille immense. En plus du personnel central pastoral, on salarie 250 évangélistes qui travaillent à temps plein dans les rues de la ville tous les jours de la semaine. Des centaines d’autres chrétiens sont engagées dans une évangélisation volontaire. Nous avons nous-mêmes observé une facette de ce travail lorsque nous avons passé deux jours avec le Pasteur de secteur Bonny Serrao, qui nous a amenés en voyage évangélique à la région de Dhararai (de réputation le plus grand taudis d’Asie). J’écrirai de ce voyage plus tard dans le chapitre sur l’évangélisation. Les contacts faits durant ces efforts d’évangélisation seront suivis par des groupes de maison du secteur.

Le Pasteur Jacob Serrao, qui surveille une zone à Bombay Nord, a démarré sept études bibliques à domicile en 1993. Son histoire est significative du fait qu’elle reflète le genre de croissance dont nous sommes témoins. Vers la fin de 1993, cette œuvre avait vu s’implanter 11 églises de maison. En1994, les 11 en étaient devenus 85 et à la fin de 1995 les groupes comptent 700. Soixante-trois évangélistes à temps plein travaillent dans ce secteur, en collaboration avec 240 évangélistes non salariés qui travaillent presque à plein temps.

Tandis que cette section du livre traite seulement l’église à Bombay, La Communauté de la nouvelle vie est un mouvement qui progresse au travers du pays entier ayant des œuvres dans la plupart des villes principales, dans tous les 26 états, et dans plusieurs pays étrangers.

L’église possède peu de propriété. Tous les centres de culte de louanges se servent des locations louées. La plupart des groupes de maison se réunissent dans des maisons. Même les bureaux d’église occupent une maison louée. C’est pour pratique stratégique. Étant donné le contexte antagonique et pluraliste, il y aurait peu à détruire en cas de persécution violente. Et donné la diversité culturelle, on jouit de la mobilité nécessaire pour se déplacer rapidement au-dedans de la ville.

Les pasteurs

S. Joseph est le pasteur en chef de l’église, le guide-visionnaire qui donne la direction globale du travail. Le pasteur Willie, qui fait partie de ce ministère depuis 1973, est l’un de quatre pasteurs qui travaillent avec le pasteur Joseph dans la Communauté de la nouvelle vie. Shelton Davidson a commencé en 1977, Jerry D’ Souza en 1980, et Shekar Kallianpur en 1981. Chacun de ces pasteurs est responsable d’une région de Bombay.

Les quatre associés ont des dons différents et complémentaires. Le Pasteur Willie est un enseignant et un faiseur de disciples doué. Il crée et développe des programmes de formation pour les chefs des groupes de maison. Les dons de Shelton sont ceux de pasteur, de l’intercession, de la sagesse, et de la prophétie. Le pasteur Jerry a un don de pasteur et il dirige un grand centre de célébration. Il donne également de l’aide à d’autres chefs de centre de célébration. Le pasteur Shekar est un évangéliste. J’ai assisté à une réunion où des gens ont rendu compte d’une campagne d’évangélisation récente qu’il avait menée. Toutes les fois qu’il prêche, des gens sont sauvés. Puisque mon temps avec ces hommes a été limité, plusieurs des observations rapportées ci-haut viennent également de ceux qui travaillent avec eux.

Tandis que chaque pasteur est doué pour son ministère, ma plus grande impression de ces hommes concerne leur engagement à Dieu. Ils cherchent à mieux connaître Dieu dans leurs familles, personnellement, et pendant qu’ils servent ensemble. Il n’est pas rare qu’ils passent une journée, même un jour et une nuit, ensemble dans la prière et le jeûne. Leurs ministères se déroulent dans les limites de leurs dons plutôt que dans des secteurs géographiques. J’écrirai davantage à ce sujet plus tard.

Accra
Églises urbaines dans un contexte animiste nominal
Contexte des églises

«Vous avez étudié les ministères des groupes de maison à Accra. Maintenant, dites-nous ce que vous avez appris qui pourrait nous être utile.» Cette déclaration du Révérend Philemon Quaye lors de mon compte rendu final m’a aidé à reconnaître combien mon séjour à Accra avait été spécial et significatif, m’ayant pourvu une tournure unique. Le Révérend Quaye a travaillé avec moi pour organiser mon emploi du temps avec une efficacité maximale. Il avait pris contact avec les églises, avait tenu une réunion préliminaire avec des chefs d’église avant mon arrivée, m’avait envoyé un programme organisant mon calendrier à Accra, et avait voulu savoir avec précision quels types d’information cette recherche visait relever. Il avait coordonné la collaboration des chefs de trois églises et d’une œuvre extra-ecclésiale. Notre distincte impression était que Dieu est certainement au travail en cet endroit.

La population d’Accra a du respect pour les chefs religieux. Quand nous sommes allés assister aux diverses réunions de maison, en compagnie de la personne qui nous a accompagnés, on nous a souvent faits nous assoir à une place spécial, habituellement sur les meilleures chaises, et nous a donnés un soda. Les chrétiens ghanéens nous ont fait preuve d’une chaude hospitalité aimable en nous accueillant chez eux pour des repas et en nous transportant aux réunions.

Accra, la capitale rapidement croissante de la nation africaine occidentale du Ghana, s’étend le long de la plaine côtière. Situé à seulement 5 degrés au nord de l’équateur, il reste chaud et humide la plupart du temps. Comme bien des grandes villes africaines, Accra a un mélange du nouveau et du traditionnel. Nous avons visité des groupes de maison dans une variété de situations sociales. Certains chrétiens étudiaient la Parole de Dieu et atteignaient des universitaires et des professionnels dans leurs disciplines. En même temps leurs efforts dynamiques ont touché tous les niveaux de la société, les riches et les pauvres, les instruits et les analphabètes.

Les groupes de maison d’Accra font souvent partie d’une communauté plus grande. Il n’était pas rare de rendre visite à un groupe de maison qui se réunie dehors dans une cour. Nous nous assiérions sur des chaises alignées à l’ombre d’un arbre à proximité de plusieurs maisons. Tandis que les membres du groupe de maison se tiennent en cercle près d’une source de lumière, d’autres gens écoutent depuis leurs cours ou sur les chemins qui passent près du groupe de croyants.

Fond des églises

À Accra nous avons pu visiter et étudier à profondeur quelques églises de trois mouvements évangéliques principaux: Le Ministère chrétien de la vie profonde, L’Église baptiste du Calvaire d’Accra, et deux Églises presbytériennes évangéliques du Ghana (à Madina et à Kotobabi).

Ministère chrétien de la vie profonde
Le Révérend Jide Oladimeji, surveillant national

Le Ministère chrétien de la vie profonde est venue du Nigéria et s’est développé à partir du ministère personnel de W. F. Kumuyi, un conférencier universitaire en mathématiques. Ce mouvement basé sur les groupes de maison est l’un des plus rapidement grandissants au Ghana. En effet, des missionnaires nigériens se trouvent au travail dans la plupart des nations d’Afrique sous-saharienne, au Moyen-Orient, en Inde, au R-U, et aux USA.

Le pasteur Jide Oladimeji, le chef nigérien du Ministère chrétien de la vie profonde, et sa famille se sont aménagés au Ghana en octobre 1980 pour démarrer cette œuvre. Il a commencé à Kumasi mais s’est déplacé à Accra en 1990. Aujourd’hui le ministère a des branches dans 105 des 110 comtés du Ghana. On a lancé ses premiers groupes de maison en 1982. Un livre d’Alan Isaacson, Deeper Life3 fait la chronique de l’histoire de ce mouvement dynamique depuis ses origines au Nigéria. Lorsque le Pasteur Oladimeji est arrivé au Ghana, il s’est soutenu de ses propres dépens en mettant sur pied le ministère qui leur sert de modèle. On s’attend à ce que les membres qui ont un emploie cherchent à se faire affecter dans des secteurs où ils pourraient démarrer des œuvres nouvelles. Si ce n’est pas possible, alors la personne pourrait créer une petite entreprise. L’organisation nationale aidera parfois avec les fais initiaux de telles initiatives locales.

De tous les ministères que nous avons étudiés, celui-ci est le plus structuré. On a suivi de près le système emmené du Nigéria. Ses églises s’appellent les Églises biblique de la vie profonde, tandis que les groupes de maison sont désignés «communautés compatissantes de maison» (CCM). Le but et la vision sont clairs: chaque CCM suit le même programme d’études, le même ordre des événements, et le même calendrier. Les chefs savent ce que l’on attend d’eux, à qui rendre compte, et qui leur rendent compte. On s’attend à ce que chaque CCM se reproduise dans certains délais. Les surveillants viennent en aide aux CCMs qui ont de la difficulté dans n’importe quel aspect de la vie en petit groupe.

À travers ces groupes de maison, ce ministère atteint agressivement la ville. Le ministère a divisé Accra en 12 zones, chacune ayant son surveillant appelé coordonnateur de zone. Dans les 12 zones se trouvent 31 églises locales dirigées par des coordonnateurs ou par des chefs de zone qui fonctionnent sous la conduite des coordonnateurs. La plupart de leurs chefs se soutiennent par un travail laïc à temps plein. Le pasteur Oladimeji a affirmé que tout ce qu’ils font dépend de leurs communautés compatissantes de maison.

Église baptiste du Calvaire
Le Révérend Fred Deegbe, pasteur en chef

L’Église baptiste du Calvaire est issue du ministère des Baptistes méridionaux et est aujourd’hui l’une des grandes églises prestigieuses du centre de ville. L’église a 32 personnel, dont six servent en pasteurs à temps plein. Le Révérend Fred Deegbe, le pasteur en chef, et le Révérend Dr Osei-Bonsu, étaient nos deux contacts principaux. Cette grande église a la télévision à circuit fermé ce qui permet au tiers arrière de l’église de mieux voir ce qui se passe à l’avant. Le dimanche l’assistance de matin s’élève à environ 2.500 dans chacun des deux cultes du matin. Actuellement l’Église baptiste du Calvaire a également quatre églises satellites.

Cette église quelque peu traditionnelle maintien quelques 200 groupes de maison qu’elle appelle «bergeries». Celles-ci sont distribuées parmi sept secteurs, chacune ayant son propre berger. Chaque zone, que l’on appelle une «famille», a un nom comme Judée et Israël. En chacune des trois années passées, l’Église baptiste du Calvaire a baptisé entre 350 et 500 âmes. L’église cherche actuellement à mettre plus d’emphase sur les bergeries et moins sur certains de ses programmes traditionnels. Bien que l’église puisse subsister sans groupes de maison, le Pasteur Fred croit que l’avenir appartient aux bergeries. J’écrirai davantage sur le culte dans la section appropriée. Ici je motionne combien nous avons été impressionnés par le culte de ces églises, car il réussit bien à fusionner une base biblique, avec un style africain de culte et des influences occidentales. Puisque c’est une église de ville où nombreux adorateurs ont été instruits dans l’ouest, ce mélange des influences culturelles me semble approprié.

L’Église presbytérienne évangélique du Ghana
Le Très Révérend (CDR) F. H. Gbewonyo, Modérateur

Ce ministère a été fondé par des missionnaires allemands de Brême en 1847. En 1991 la dénomination s’est divisée. Aujourd’hui les deux dénominations ont des noms presque identiques: L’Église presbytérienne évangélique du Ghana et l’Église presbytérienne évangélique, Ghana. L’église «du Ghana», comme on l’appelle là-bas, est celle que nous avons recherchée. C’était le Révérend Philemon Quaye qui a organisé notre voyage entier au Ghana. Quoiqu’il travaille au sein de cette dénomination, il est connu et apprécié comme un homme chrétien d’état au travers des lignes dénominatives.

L’église presbytérienne évangélique du Ghana s’est développée rapidement suivant la division de 1991. Les deux congrégations que nous avons recherchées, celles de Madina et de Kotobabi, ont grandi depuis leur début in 1991, ayant aujourd’hui respectivement environ 1.500 et 2.500 membres. Tous les deux ont un ministère important des groupes de maison. Une chose différencie le ministère des groupes de maison de ces églises d’avec ceux des autres églises, c’est que les gens vont de l’église centrale avant de se joindre à un de leurs groupes de maison. Normalement, on devient membre de la plus grande église lors d’une réunion de culte du dimanche, et plus tard on sera assigné à un groupe de maison. Cette démarche normale d’assimilation n’est pas toujours suivie, car nous en avons rencontré certains qui sont venus directement dans un groupe de maison par le témoin personnel d’un membre.

À Accra, l’Église presbytérienne évangélique du Ghana a 40 congrégations de plus de 150 membres chacune. Nous avons assisté au culte du dimanche de l’église de Kotobabi, à un cours de formation d’une journée pour responsables de l’église de Madina, et à plusieurs groupes de maison liés aux deux églises. Un ancien ingénieur, le Pasteur S. Y. Kwami, est chef de l’église de Kotobabi, la plus grande congrégation de la dénomination. Il a écrit plusieurs livres traitant le discipolat, la guerre spirituelle, et d’autres aspects de la vie chrétienne. Son aide dans le recueillement des informations s’est avéré d’une valeur inestimable.

Le Révérend Quaye, qui a été un chef de dénomination, est un dirigeant en chef de l’église de Madina. Cette église n’a aucun ouvrier à temps plein et plusieurs chefs laïcs très capables. Parmi ceux-ci est le Dr Seth Gbewonyo qui enseigne la microbiologie à l’université et dirige le ministère des groupes de maison de son église. C’est lui qui a dirigé la conférence de formation d’une journée auquel nous avons assisté.

Toutes les églises que nous avons recherchées à Accra ont fait preuve de plusieurs des mêmes qualités. Elles se sont développées rapidement, leurs groupes de maison étant un facteur important de leur croissance; elles sont extraordinairement bien organisées, et elles ont d’excellents dirigeants.

 

Caracus: Églises urbaines au monde hispanique
Contexte des églises

Cinq millions d’âmes coexistent aux confins de la petite région géographique de Caracas, une belle ville moderne de gratte-ciels nichée parmi les montagnes. Son altitude aux latitudes tropicales bénit la ville avec un climat agréable toute l’année. Certains de ses flancs de colline sont couverts de squatters et de taudis.

Les chrétiens locaux nous ont dit que les secteurs ruraux étaient plus réceptifs à l’évangile que Caracas qui s’appelle le «cimetière des missionnaires» du fait que si peu de missionnaires sont restés au delà d’une deuxième période. C’est une ville physiquement plaisante et spirituellement difficile.

Mes première et dernière impressions de Caracas se rapportent aux trousses de clés. Entrés en voiture dans l’allée menant à la cité de tours résidentielles, que ce soit chez des missionnaires ou chez des autochtones à qui nous avons rendu visite, on sort la première clé. Celle-ci ouvre la porte d’entrée dans la cour. Ensuite, la deuxième clé nous a laissés entrer dans le vestibule au rez-de-chaussée. Une troisième et différente clé nous a ouvert l’ascenseur. Arrivés à l’étage voulu, on a eu besoin d’une quatrième clé pour déverrouiller la petite entrée de l’appartement. Finalement, une cinquième clé nous a laissés pénétrer dans l’appartement. Je n’ai pas compté le système triple de sécurité de l’automobile qui y ajouterait encore trois clés. Si les gens entrent et sortent de leur appartement plusieurs fois par jour, on a toujours à s’occuper de toutes ces serrures lors de chaque voyage: partir au travail, amener les enfants à l’école, faires des achats d’épicerie, assister aux diverses réunions, et ainsi de suite.

La plupart des groupes de maison, des réunions pour chefs, et des entrevues ont eu lieu à ces cités de tours. En effet grand nombres des habitants de Caracas habitent ces tours verrouillés et inaccessibles. La population de Caracas est estimée à 0,5 pourcent évangélique.

Fond des églises

J’ai recherché deux églises de Caracas qui emploient efficacement les groupes de maison. La première église, Dios Admirable, est la plus grande congrégation de l’Église libre évangélique de Caracas, ayant environ 400 assistants dans sa culte du dimanche. J’ai également passé du temps significatif avec des chefs d’église, assisté au culte, et visité les groupes de maison de l’Église de pentecôte évangélique de Las Acacias. Ayant environ 4.000 membres, elle est la plus grande église du pays.

Église Dios Admirable
Le Révérend Francisco Lievano, Pasteur

Le Révérend Francisco Lievano est le troisième pasteur de l’Église Dios Admirable laquelle a été lancée en 1965 comme étude biblique évangélique visant les étudiants universitaires. Ses premiers deux pasteurs avaient été missionnaires de l’Église libre, avaient une vision évangélique et jouissaient du respect des vénézuéliens.

Le Révérend Lievano y a servi depuis cinq ans. Auparavant, il a enseigné dans le séminaire de théologie. Il a dit: «Je suis venu avec l’idée d’implanter des églises. Qu’allais-je faire? Prêcher seulement et exécuter les programmes d’église? Certes, je prêche et exécute les programmes, mais j’implante également des églises!» Il est venu à cette église avec expérience pastorale et éducative acquise dans d’autres régions du Venezuela, aussi bien que des dons d’évangéliste et un cœur pour l’implantation d’église.

Tout en implantant cinq nouvelles congrégations en cinq ans, il a également vu l’Église Dios Admirable accroître de 200 à 400 membres. Elle devient trop nombreuse pour le cinéma où elle tient ses réunions de culte. Son bâtiment original d’église où se trouvent les bureaux d’église et qui peut accommoder quelques réunions, est trop petit pour qu’on y tienne des réunions de culte. Lors de son trentième anniversaire, j’ai assisté à une célébration spéciale où l’assistance était si nombreuse qu’il n’y avait plus de place où s’assoir.

Dios Admirable n’a actuellement que 25 groupes de maison parce que ce sont ses autres groupes de maison qui composent les cinq nouvelles églises à Caracas. On appelle ces groupes de maison «groupes basiques de discipolat chrétien» (Grupos Básicos de Discipulado Cristiano). Chacun de ses mots a sa signification. «Groupe» indique une réunion de taille limitée, «basique» se rapporte au concept que les groupes sont fondamentaux aux objectifs et à la fonction de l’église; «discipolat» veut dire que les groupes sont plus que de simples études biblique mais de véritables groupes de disciples; et «chrétien» définit qui on est. On cherche à être comme le Christ dans tout ce qu’on fait. Tandis que l’église a toujours eu quelques groupes d’étude biblique, elle a entamé avec sérieux un programme des groupes de maison dès que le pasteur Lievano est arrivé.

Église de Las Acacias
Le Révérend Samuel Olson, Pasteur en chef

Le père de Sam Olson, le première missionnaire des Assemblée de Dieu au Venezuela, a implanté ce méga-église à Caracas en 1954. Il est devenu missionnaire indépendant lorsque ce travail s’est démarré. Bien que le travail ait stagné pendant des années, c’est aujourd’hui une église rapidement croissante ayant environ 4.000 membres impliqués. Sam est venu à l’église en 1972 et était pasteur adjoint auprès de son père jusqu’en 1979. Dès lors, il est le pasteur de l’église. Vers la fin de 1985, les chefs d’église avait défini la mission de l’église, suivi une formation intense en matière de gestion, formulé des buts, et élaboré des procédures pour évaluer les buts. En 1988, l’église a adopté le programme-cadre.

Les buts du ministère d’Olson tournent autour des soucis sociaux: économie, santé et soins, relations d’aide, rétablissement des drogués et des alcooliques, et ainsi de suite. Bien que l’implantation d’église ne figure pas parmi ses but, il compte maintenant environ 10 églises qui s’en sont essaimées de l’Église de Las Acacias et s’associent dans une organisation qui s’appelle la «communauté des églises et ministères». Dix pasteurs adjoints à temps plein servent l’Église de Las Acacias, et l’un d’eux est chef de cette organisation des églises.

L’église a divisé la ville en 14 secteurs géographiques et projettent augmenter ce nombre à 25. Chaque secteur a un contrôleur que l’on appelle «berger» ou «coordonnateur». Un berger est salarié et travaille à plein temps tandis qu’un coordonnateur est ministre volontaire laïc. Dans les 14 secteurs il y a huit bergers et six coordonnateurs. L’Église de Las Acacias opère divers départements ayant un personnel professionnel à temps plein. Ces individus administrent les affaires de l’église en exerçant leur compétence professionnelle et leurs dons de l’Esprit. Certains des secteurs de spécialisation incluent œuvres sociales, éducation chrétienne, relation d’aide, culte et musique, évangélisation, mission, prière, administration et comptabilité, et maintenance. Chaque professionnel est censé prendre du travail qu’il fait dans l’église centrale et le reproduire dans les autres secteurs. La conduite reconnaît que ceci prendra du temps et en a énoncée la mission de manière très claire.

On encourage les groupes de maison du secteur à tenir leurs propres réunions de culte du dimanche après-midi. Ces réunions ne sont pas à remplacer celle centrale du dimanche matin de mais à la suivre. Au moment de mon entrevue, environ sept secteurs tenaient de telles réunion de culte pour entre 30 et 120 communicants.

Actuellement, l’église a environ 400 groupes de maison, environ 150 y étant ajoutés chaque année. Olson nous a dit:

Les cellules nous ont permis de nous concentrer sur la ville plutôt que sur l’église. Les cellules sont pour nous plus qu’un programme étant l’enfoncement de l’église dans l’avenir. L’église surveille et dirige quelques programmes excellents ainsi que de bonnes organisations. Toutefois, le ministère des cellules ne convient vraiment pas à rien de cela. C’est un genre différent de chose. Les groupes de cellules sont la stratégie de l’église et non pas son organisation; c’est quelque chose de différent. Ce sont des têtes de pont locales par lesquelles les gens entrent dans l’église et dans le ministère.4

Moscou: Une église urbaine face aux libertés et défis nouveaux
Église chrétienne charismatique de Moscou (Église Rosa)
Pavel Saveliev, Pasteur en chef
Contexte de l’église

Mes première et dernière impressions de Moscou c’est rouler en vitesse dans une fourgonnette sur la route périphérique qui borde la ville. Nous étions à 20 à 35 kilomètres du centre de la ville quand nous avons aperçu des rangées éternelles d’immeubles énormes. Je peux seulement deviner combien de milliers de gens habitent dans chacun des bâtiments d’entre 15 et 25 étages, qui semblent marcher en progression sans fin depuis le centre de la ville vers ses périphéries.

Même si les bâtiments sont énormes, l’espace qu’occupe chaque personne ne l’est pas. Les appartements et les pièces sont petits. Dans certains cas plus d’une famille partage un appartement. Nous avons rendu visite à un groupe de maison dans un appartement communal. Chacun des trois locataires a sa chambre à lui, alors qu’ils partagent la cuisine et le bain.

Les routes sont larges et la circulation est dense aux heures de pointe. Le réseau du transport public s’étend en tous les sens transportant les gens à la plupart des coins de la ville. Nous avons voyagé en autobus et par métro. La métro est un merveille, fonctionnant à l’heure et reliant tous les secteurs principaux de la ville. Les stations sont souvent des œuvres d’art. Tandis que la métro reste impressionnante, certains de ses passagers ne le sont pas. L’alcoolisme est un problème énorme. La vodka est en vente dans d’innombrables kiosques au travers de toute la ville où on la dispense dans de petits récipients en plastique. Il n’est pas rare de voir des hommes ivres et dans la métro et dans les rues.

Des gens mettront une heure de temps à voyager pour atteindre un groupe de maison, et beaucoup voyagent deux heures pour assister au culte de célébration du dimanche. C’est ce système fiable et efficace de transport qui rend cela possible. Bien que les pasteurs encouragent les gens à participer à un groupe de maison près de chez eux, ce n’est pas toujours possible. Ses contacts personnels et ses réseaux sociaux à Moscou ne sont pas toujours parmi ses voisins.

La grande tradition de l’art, de la culture, et de l’histoire russes est incorporée dans la capitale, Moscou. Quand nous sommes arrivés à l’appartement où on nous a logés comme invités de maison, un nouveau groupe qui accueille des artistes, auteurs, musiciens, et d’autres personnes créatrices, venait de prendre du thé à la fin d’une réunion. En raison du rôle important de la culture et des arts dans en vies des gens, ce groupe avait été créé pour évangéliser des artistes et des intellectuels, une manière créatrice d’atteindre des personnes créatrices.

Les changements qui se produisent à Moscou peuvent à peine être exagérés. Les situations sociale, politique, et religieuse, suivant des décennies de communisme, subissent des changements profonds. Il y a un sens de transition et d’incertitude au milieu de la nouvelle liberté. L’ouest est arrivé avec ses produits s’étendant du Mars Bar jusqu’à une multitude d’agences chrétiennes. Mais on ne peut pas ignorer les effets des décennies précédentes. La Place rouge, le Kremlin, et le tombeau de Lénine sont des rappels de l’histoire de Moscou. Les églises renouvelées sont également un rappel du passé aussi bien que des indices des changements qui sont en cours.

Brève histoire de l’église

En raison des nouvelles libertés en Russie, bien des églises ont une histoire courte. L’Église Rosa, une des églises les plus rapidement croissantes à Moscou, s’est démarré en 1989, bien qu’elle n’ait pas été officiellement enregistrée avant 1991 lorsque Pavel en est devenu pasteur à temps plein. Elle est la plus nouvelle de toutes les églises décrite dans cette étude et pratiquement la seule à Moscou qui ait un ministère sérieux des petits groupes. Le nom officiel de l’église est Église chrétienne charismatique de Moscou mais on la connaît comme l’Église de «Rosa». Rosa signifie la rosée et vient des nombreuses références à ce mot dans les psaumes tels que le psaume 110:3.5 Pavel m’a fait part des racines de l’église :

Marina et moi, nous avons grandi dans l’église de la Pentecôte. Lorsque la liberté est venue, nous avons commencé à prêcher dans les hôpitaux, écoles, rues, centre de drogue, partout. J’étais dans une église souterraine quand démarrer de nouvelles églises constituait un crime. Après un temps, notre église (de la Pentecôte) ne pouvait s’occuper de tous les nouveaux croyants. Ainsi, d’une autre part, il aurait été un crime de ne pas démarrer une nouvelle église. En 1990 Marina, trois autres et moi, nous avons organisé des réunions hebdomadaires du dimanche. Dans l’ancienne église de la Pentecôte, on avait tenu des réunions de maison, ainsi nous étions au courant du ministère des groupes de maison. Celles-là avaient commencé dans l’église de la Pentecôte en 1975.6

Pavel et son épouse Marina étaient parmi les premiers à commencer à prêcher dans les endroits publics lorsque la liberté a été déclarée. Beaucoup de gens se sont convertis sous leur ministère. Cependant, lorsque l’église a atteint 200 membres, elle a cessé d’accroître en raison d’un manque de responsables. À chaque fois qu’elle a nommé des responsables, l’église s’est développée encore. Mais des problèmes semblables ont marqué diverses étapes de la croissance de l’église, lorsque l’église a atteint 700, et de nouveau en atteignant 1.000, et même à présent. Son manque de responsables continue à ralentir sa croissance.

Lorsque l’église a atteint environ 200 membres, Pavel et Marina se sont mis à élaborer un système des groupes de maison lequel continue jusqu’à présent. C’était seulement par leur système des groupes de maison qu’ils arrivent à former des responsables qui s’occupent des membres d’église.

L’église aujourd’hui

Karen et moi, accompagnés par Beverly Nickles, notre guide missionnaire, nous somme parti en autobus et par la métro, en un voyage d’une heure et demi, suivi d’une promenade plutôt compliquée, nous rendre à un appartement de troisième étage pour assister à une réunion de chefs des groupes de maison. Quoique jeunes, Sergei, le chef de zone, et son épouse m’ont impressionné par leur engagement et maturité spirituelle. La liberté est encore chose récente et bien des croyants sont étudiants, donc on ne s’étonne pas de ce que plusieurs des chefs les plus mûrs soient jeunes en années. Toutefois, leur jeunesse ne réfléchit nullement mal sur leur capacité de servir avec sagesse et humilité. Plusieurs d’entre ces jeunes responsables se sont récemment mariés et certains seront bientôt parents, ce qui va augmenter leurs responsabilités.

L’Église Rosa a officiellement environ 1.000 membres. Elle a 65 groupes de maison répartis sur 10 zones. Le dimanche, entre 1.200 et 1.400 assistent au culte de célébration, selon la saison et le temps. L’église se réunit dans un cinéma loué ayant 1.500 sièges. L’équipe d’adoration, avec danseurs et onduleurs de drapeau, dirigeait depuis la plateforme. Les divers orateurs et le prédicateur se tiennent au plancher devant la plateforme. Chaque jeudi soir, dans le même cinéma, on tient un deuxième culte de célébration à l’intention des croyants. Il est moins bien assisté en raison des heures de travail.

Étant une des plus grandes églises protestantes de Moscou, elle voudrait avoir un bâtiment d’église et donc fait des économies d’argent en vue de ce but. Ayant besoin d’un bureau elle a récemment acheté un appartement avec de l’argent de fonds de bâtiment. Vu le taux d’inflation, la plupart des églises se découragent à l’égard du terrain et de la construction.

Un aspect intéressant du ministère de cette église est l’évangélisation parmi les juifs. Marina est juive, et Pavel a un vif désire d’atteindre les juifs. Il prie dans les réunions de culte pour la nation d’Israël et pour les juifs. Certains gens du milieu juif ont entendu parler de cela, et plusieurs ont commencé à fréquenter l’église. Il y a maintenant plus de 100 personnes d’héritage juif dans la congrégation. Il y a également un groupe juif de maison qui se réunit le samedi. Plusieurs de ces personnes ont ente 50 et 70 ans et sont sortis de l’athéisme.

Le pasteur

Pavel est le pasteur de l’Église Rosa laquelle a aussi deux administrateurs à temps plein et un chef de zone à temps partiel qui assistent Pavel. Son épouse, Marina, travaille à temps plein sans salaire, dirigeant une grande partie du ministère des groupes de maison. Pavel cherche à engager encore trois personnel à temps plein et insistent que ceux-ci montent par les rangs. Ils devraient commencer par diriger un groupe de maison, ensuite devenir chef de zone, et après devenir personnel d’église. Le chef de culte, les directeurs des groupes de maison, et les chefs de zone sont presque tous des volontaires. Pavel et Marina, tous les deux, ressentent une nécessité de développer de bons responsables qui resteront dans le ministère.

Tableau 1. Populations des villes des églises étudiées

Ville population approximative

Nom d’église

Assistance moyenne du dimanche

Nombre de groupes de maison

Mumbai
15 millions

Église de la nouvelle vie

250 centres de célébration*

1.200

Moscou
11 millions

Église Rosa

1.300

65

Caracas
5 millions

Dios Admirable

Las Acacias

400

4.000

50

Chicago
3.3 millions

Église communautaire de la nouvelle vie

900

50

Accra
2.5 millions

Ministère chrétien de la vie profonde

3.300 adultes à 31 centres**

600

Église presbytérienne évangélique, Kotobabi

2.500

52

Église presbytérienne évangélique, Madina

1.500

31

Église baptiste du Calvaire

2.500***

200

 

 

 

*Je n’ai pas pu obtenir de chiffre sur la Communauté de la nouvelle vie de Bombay à part les nombres approximatifs de centres de célébration et de groupes de maison.

** Ces chiffres s’appliquent à Accra entier relatif au Ministère chrétien de la vie profonde, parce que c’est un ministère divisé en zones, tout comme la Communauté de la nouvelle vie de Bombay.

*** Ces chiffres n’incluent pas les quatre églises satellites qui font partie de la famille de l’Église baptiste du Calvaire.

 

 

L’efficacité de ces jeunes conducteurs se voit au niveau macro par la croissance extraordinaire de l’église au travers de ses six ans, et au niveau micro dans ce qui se produit au sein des groupes de maison croissants en nombres et en maturité. Cette jeune église éprouve des changements, pourtant elle est toujours affectée par son histoire et son contexte.

Informations générales

Le tableau 17 donne des chiffres sur la population des villes seulement pour indiquer au lecteur les tailles relatives des villes. Il est souvent difficile de trouver un recensement récent aux données précises. Tandis que les informations d’église peut être plus précise, elles changent rapidement et seront bientôt périmée. Son but est de donner une idée de la diversité des tailles et des types d’église.

Points clés

·  Toutes les églises de cette étude étaient en croissance rapide avant d’adopter les groupes de maison comme stratégie.

·  Les groupes de maison ont accéléré la croissance d’église en impliquant un plus grand pourcentage des gens dans le ministère.

·  Les églises étudiées se trouvent dans des cultures urbaines très diverses.

Notes

1. Geoff Crowther, et autres, India, a Travel Survival Kit, 5ème éd. (Hawthorn, Australie: Lonely Planet Publications, 1993), 22.

2. Ibid.

3. Alan Isaacson, Deeper Life (London: Hodder and Stoughton, 1990).

4. Sam Olson, entrevue par l’auteur, Caracas, Venezuela, le 19 mars 1996.

5. Beverly Nickles, “Russians Spread Joy in a Time of Crisis,” Charisma, January, 1994.

6. Pavel Saveliev, entrevue par l’auteur, Moscou, Russie, le 2 mai 1996.

7. Les données fournée sur ce tableau viennent des entrevues avec les chefs chrétiens concernés.